L’apocalypse a eu lieu. L’atmosphère est devenue irrespirable, le niveau des radiations impossible à supporter pour les organismes biologiques. La seule vie qui demeure réside dans des cités sous-marines.
Copyright 2018 © WAATS Editions, Illustration Amélie Patin
Celles-ci ont été créées avant la fin du monde à la suite de la montée des eaux car elles étaient une réponse possible. Seules celles situées dans les plus grandes profondeurs ont réussi à subsister malgré les difficultés. Plusieurs centaines d’années après la fin du monde, les cités sont à l’agonie, la connaissance technologique qui les soutenait se perd et les sous-marins qui permettaient la communication entre les cités sont en train de disparaître les uns après les autres. La seule façon de permettre la survie est donc de cannibaliser les cités qui n’ont déjà plus les moyens de se maintenir ou bien attaquer les autres.
Dans cet univers des cités des voies de survie demeurent par les travaux sur la mer et la capacité à en extraire les moyens primaires de subsistance, par le fait que depuis quelques dizaines d’années, les fonds se repeuplent des créatures marines qui en avaient disparu, par l’existence d’une cité dont certains disent que c’est un mythe qui rassemblerait le savoir perdu de l’humanité.